mercredi 3 septembre 2008

Comme une odeur de soufre



Dans la famille des hyperactifs voici Henrik Nordvargr Björkk. Membre des joyeux lurons de Mz.412, instigateur de Folkstorm et autres Toroidh, Nordvargr nous gratifie depuis un bon moment maintenant de rituels démoniaques dont l'essence infernale se bonifie (haha) à chaque album. De là à affirmer qu'un album du Suédois est comme le vin, voilà bien un pas que je ne me risquerais pas à franchir (ou alors vite fait comme ça, hop, un bond gracieux et léger comme la brise printanière). En somme, le nouveau méfait bimensuel (ou pas loin) du loup nordique (apprenez le suédois, épargnez-moi vos mines déconfites) est tout aussi enjoué et amène que ses prédécesseurs. Inspiré en partie par une légende suédoise Pyrrhula (le seigneur de l'apocalypse en gros) hypnotise par son mélange black-ambient et drone mais évite la répétition avec les oeuvres précédentes en se situant entre In Oceans Abandoned by Life I Drown...To Live Again as a Servant of Darkness (inspirez) et le récent Helvete, deux pièces où saturation et infra basses se taillaient la part du lion (pardon, du bouc) avec un son énorme et des atmosphères pas piquées des vers. Notez le feeling doom et presque metal de l'ensemble et vous aurez un aperçu plus que probant de ce qu'on peut sortir de ses machines quand on reste enfermé trop longtemps dans une cave. 8 titres pour 45 minutes et un artwork superbe (par Abby Helasdottir) chez Cold Spring qui ma foi surprend encore en sortant un bon truc de temps à autres soit à peu près toutes les 10 sorties...

1 commentaire:

Damodafoca a dit…

Faut que j'écoute celui-là. Celui sorti y'a un an en edition limité était pas mal aussi.